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MÉDICAMENTS : 40 millions de pénalités pour les vendeurs de la rue

MÉDICAMENTS

40 millions de pénalités pour les vendeurs de la rue

L’Ordre des pharmaciens du Cameroun exige des sanctions lourdes contre ces acteurs.

L’Ordre des pharmaciens exigent des peines plus sévères contre les vendeurs de médicaments de la rue. Pour eux, les sanctions contre les vendeurs de médicaments de la rue doivent aller au minimum à cinq ans et 40 millions de pénalités. Pour ces derniers, les mesures actuelles prises par l’Etat sont jugées légères. En effet, le Code pénal camerounais sanctionne la vente illicite de médicaments depuis le 12 juillet 1996.

L’article 258-1 stipule qu’« est puni d’un emprisonnement de 3 mois à trois 3 ans et d’une amende d’un million à 3 000 000 de FCFA celui qui vend un médicament sans y être légalement autorisé, vend un médicament contrefait, périmé ou non autorisé, détient, pour le vendre, un médicament falsifié, altéré ou nuisible à la santé humaine ». L’ONPC n’a donc pas l’intention de baisser les bras dans sa lutte contre la vente de médicaments illégale.

Pour l’occasion, ils ont demandé samedi le 25septembre à l’Etat de prendre des mesures drastiques pour mettre fin à cette activité prohibée. « Nous demandons à l’Etat de durcir, à travers la loi, la répression sur la vente illicite des médicaments au Cameroun. Trois ans, c’est peu pour celui qui entraîne des personnes de façon volontaire à la mort. Nous devons aller au minimum à cinq ans et voir quelle somme financière assez élevée autour de 20, 30, pourquoi pas 40 millions de pénalités », a déclaré Dr Franck Nana, président de l’ONPC, dans une interview du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

D’après l’ONPC, la vente illicite des médicaments représente environ 45% du marché global. Tandis que 50% des médicaments camerounais sont dans le circuit illicite et plus de la moitié de la population s’alimente dans la rue à cause notamment des prix abordables à la portée de toutes les bourses qui y sont pratiqués, malgré les risques auxquels ils y sont exposés.

Liz OSSEGUE

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