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RENTREE SCOLAIRE 2021/2022 : Le Copes répond à l’appel.

RENTREE SCOLAIRE 2021/2022

Le Copes répond à l’appel

Tant pour son sous-système francophone qu’anglophone, le train de la rentrée a effectivement démarré ce 6 septembre 2021 au Complexe scolaire de l’espérance.

Depuis le portail du complexe scolaire de l’espérance (Copes) situé au quartier Ngousso à Yaoundé, les cris des tous petits de la maternelle et du primaire, attestent de ce que la rentrée scolaire est bel et bien effective dans cet établissement ce 6 septembre 2021. Interrogé, Auguste Dieudonné Biyong, le principal du complexe, atteste l’évidence : « Nous avons effectivement renoué avec le chemin de l’école ce 6 septembre. Après la levée des couleurs qui a eu lieu à 8 heures et 30 minutes en présence des élèves, enseignants et du staff d’administratif. Juste après, les cours ont effectivement débuté dans les salles. Même si on a observé un léger retard accusé par certains élèves, cela n’a guère empêché de dispenser les cours ».

Chez les tous petits de la maternelle section francophone, il n’est pas question de trainer le pas. Les parents ont honoré au rendez-vous, en venant déposer les enfants à l’heure. Armande Benten, Directrice de la section maternelle francophone fait savoir que : « Pour ce premier jour de classe, nous avons reçu dans la section maternelle francophone 35 élèves. Des apprenants issus en majorité des parents qui accordent du crédit au complexe scolaire de l’espérance depuis fort longtemps ». Le même constat est observé au niveau de la section maternelle anglophone ou les tous petits ont également répondu l’appel. C’est la même effervescence qui se dégage à l’école bilingue de l’espérance (Ecopes). Le Directeur Gustave Gwoth révèle : « Le tableau est plein, c’est la preuve de ce que la rentrée est effective chez nous. Que ce soit pour le sous-système anglophone ou francophone, de la SIL au CM2 ou de Form One à Form Five, les élèves ont répondu présent et les enseignants ont commencé à donner cours ». Des affirmations qui ne sont pas que des mots en l’air, car, dans la classe du CM2, Laure Minkoulou, enseignante, dispense un cours de français et les élèves suivent avec beaucoup d’intérêt. En classe de Form One, c’est Aristide Etambayewel qui donne également cours de français.Au niveau de l’enseignement général, anglophone, René Ngong, préfet en charge de l’enseignement soutien : « Nous n’avons pas attendu le second jour de la rentrée pour commencer à dispenser le savoir aux enfants. Comme annoncé par le gouvernement, l’école, c’est le 6 septembre 2021 et nous n’avons pas seulement tenu à accompagner l’Etat ; nous avons également débuté l’encadrement de ces jeunes en quête de connaissance. Les emplois de temps sont disponibles et les enseignants sont dans les salles de classe. Ceux des enseignants absents sont ceux qui rencontrent des irrégularités au niveau de leur emploi de temps. Un léger souci que nous sommes en train de régulariser », a laissé entendre Ngong.Coté enseignement secondaire général (Esg) francophone, Irene Patricia Ngué, préfet des études fait savoir : « Le Copes n’étant pas une république dans la république, nous avons tenu à honorer au rendez-vous de l’Etat qui indiqua que la rentrée scolaire 2021, c’est ce 6 septembre 2021. En prélude à cette rentrée, le staff administratif dont je fais partie a travaillé jusqu’à dimanche pour s’assurer que tout est fin prêt pour le jour dit. Un travail acharné qui nous réussit, car les enseignants sont en poste et les élèves aussi. Ce matin, on observe quelques attroupements des parents. Comme vous le savez, c’est souvent après avoir fouillé des places pour leurs enfants dans les collèges et les lycées en vain que certains parents se rabattent dans les collèges privés, d’où cette affluence ». Irène Ngué indique également que certains retards sont observés au niveau des anciens élèves du Copes qui dans la plupart du temps ne se pressent guère au premier jour de la rentrée, mais dans l’ensemble, tout est bien parti chez nous pour cette année scolaire 2021/2022.Au Copes, certaines innovations ont été mises sur pied par le top management, question de garantir une année scolaire sans faille. « Que ce soit au niveau de l’accueil des élèves ou pour ce qui est de l’organisation du travail, les petits plats ont été mis dans les grands. Les enseignants tant pour l’enseignement de base que du secondaire des deux sous-systèmes ont été recyclés. Un personnel ressource a été mis à disposition pour coacher les enseignants tout au long de l’année scolaire », affirme Auguste Dieudonné Biyong. Des innovations qui attestent de ce que comme dans les années antérieures, le Complexe scolaire de l’espérance est de nouveau paré pour rehausser le blason de l’éducation dans la capitale Yaoundé en cette année scolaire 2021/2022.

Raphael MFORLEM

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