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UNIVERSITÉS D’ETAT : La rentrée 2021-2022 effective

UNIVERSITÉS D’ETAT

La rentrée 2021-2022 effective

Le 5 octobre 2021, des milliers d’étudiants ont repris le chemin des différentes facultés sur le triangle national.

Mardi 5 octobre, au campus de l’université de Yaoundé II à Soa, les étudiants ont commencé une nouvelle aventure. C’est la rentrée académique 2021/2022. Juste à quelques mètres du campus, on aperçoit plusieurs groupes de jeunes. Classeurs en mains, tenues élégantes, coiffures bien faites, il n’est pas difficile de comprendre qu’il s’agit des « bleus » du campus. Contrairement à leurs aînés, l’accent n’est pas mis sur la tenue. « Moi j’ai plus important à faire que de me pomponner le corps avant de venir au cours. Si je suis propre et présentable ça va », explique Elie, étudiant au sein de cette université depuis plusieurs années. Au regard de son expérience, il rappelle que « c’est la mouvance des rentrées. Les anciens comme nous, on a commencé comme cela quelques années plutôt. Mais les résultats du semestre nous ont ramenés aux réalités. Ça va leur passer. »

A côté, on peut apercevoir des vendeurs. Pour eux, la joie est au rendez-vous. C’est la période de vache grasse, car certains vendeurs à la pause sont déjà envahis par une marée de clients. « Il était temps après des mois d’inactivité », déclare un vendeur installé dans les environs de l’université. Il n’est d’ailleurs pas le seul. Même dans les différents restaurants de la place les tenanciers sont ravis. « Pendant les vacances ils sont presque tous absents et ceux qui sont là préfèrent eux même faire leur repas car ils ont assez de temps. Et nos recettes chutent terriblement au point où plusieurs se retrouvent en train de virer à autre chose car leurs charges deviennent plus lourdes que leur chiffre d’affaires » déclare Mamie, tenancière d’un restaurant.Dans les amphis, les responsables de groupes de répétitions passent à tour de rôle. Chacun propose ses services. Les vendeurs de friandises et de transfert de crédit ne sont pas à la traîne. Même les transporteurs qui quelques jours plutôt avaient de la peine à faire le plein de leur véhicule se retrouvent acculés dorénavant en une fraction de seconde par les étudiants qui doivent rentrée sur Yaoundé. Eugène, du côté de Yaoundé I, est encore dans ses activités rémunératrices de revenus. « Même d’ici un mois je vais commencer. Je cherche encore de l’argent », confie-t-il.

Il y a également un autre type de difficultés qui retarderait le début des cours d’autres étudiants : l’incapacité de se trouver jusqu’ici un logement. « C’est difficile par rapport à ce que je croyais. Je me disais que c’était une histoire d’un mois. Malheureusement, plus d’un mois après, je n’ai toujours rien trouvé comme chambre. Les prix sont énormes et en plus je n’ai aucune famille dans la ville », explique Edouard qui est toujours à la quête d’un logis.

Pour ce qui est du respect des mesures barrières, des dispositions ont été prises comme depuis le début de cette pandémie à savoir le lavage des mains à l’eau et au savon, le port obligatoire du masque.

Liz OSSEGUE

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