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LUTTE CONTRE LE PALUDISME : « Stop Malaria », la campagne décolle le 10 mars 2022

LUTTE CONTRE LE PALUDISME

« Stop Malaria », la campagne décolle le 10 mars 2022

Sous l’impulsion de Chantal Biya, Première Dame du Cameroun, le lancement de la campagne nationale de lutte contre cette maladie prévu pour le 10 mars 2022 sera bel et bien effectif. L’information a été rendue publique par Manaouda Malachie le 9 mars 2022.

La situation du paludisme est hyper préoccupante au Cameroun à en croire Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique. D’où la décision de la première dame du Cameroun Chantal Biya, d’initier la campagne nationale de plaidoyer dénommée : « Stop Malaria ». Le lancement officiel de la dite campagne prévu pour le 10 mars 2022, sera effectif d’après les organisateurs. En clair, la campagne Stop Malaria est destinée à susciter l’implication effective des leaders et décideurs à tous les niveaux, en vue d’une mobilisation conséquente des ressources pour une lutte efficace contre le paludisme, tueur silencieux.

 

Pour parvenir à cet objectif, plusieurs activités sont envisagées pour les deux prochaines années à savoir : l’organisation des réunions de plaidoyer en faveur des leaders, l’organisation des campagnes de sensibilisation de masse à travers les médias classiques et les médias sociaux, entre autres. Pour le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie, les élus locaux sont désormais des acteurs incontournables de la promotion de la santé. De ce fait, ils vont bénéficier des budgets pour leur permettre d’intervenir dans les communautés dans les domaines de la gestion de l’environnement et l’assainissement des zones d’habitation ainsi que l’appui à l’amélioration de l’hygiène des populations. Ce, faisant les conditions de vie des populations au sein des collectivités, se verront améliorer, a tenu à rassurer le ministre de la Santé Publique Manaouda Malachie.Face à la presse, Marie-Thérèse Abena Ondoua ministre de la promotion de la femme et de la famille a fait savoir que « les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes sont des principales victimes de la malaria ». Au regard de la situation dont la préoccupation est avérée, la ministre a promis de mettre à contribution tous les services déconcentrés de son département ministériel pour une sensibilisation accrue des ménages par le biais des associations religieuses, traditionnelles, féminines et juvéniles. « Il est important que les populations s’impliquent aux bonnes pratiques d’hygiène de vie, faire recours au service de santé, faire bon usage des moustiquaires et le respect des prescriptions médicales », a indiqué ajoutée avant de renchérir que Marie-Thérèse Abena Ondoua avant de promettre que : « Le Minproff fera tout pour la réussite de cette campagne ».

Pour rappel, le rapport mondial 2021 de la lutte contre le paludisme révèle que le Cameroun fait partie des 11 pays au monde les plus affectés par la malaria. Les statistiques font état de ce que plus de 3 150 784 cas paludisme ont été enregistrés pour 3 863 décès. En outre, le paludisme représente 30 % de motif de consultation dans les hôpitaux. Un chiffre en augmentation comparativement à l’année 2019. D’après les chiffres, le nombre de décès est en régression sauf que l’incidence de la malaria au Cameroun est revue à la hausse nonobstant les efforts consentis par les pouvoirs publics dans la lutte contre cette maladie.Au regard de ce qui précède, le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie en présence du secrétaire général du ministère de communication, du Représentant-Résident de l’O.M.S. au Cameroun, a indiqué que le combat contre le paludisme est une affaire de tous et qu’il est de bon ton de se rallier à la cause comme s’est engagée Chantal Biya car, : « Avec la Première Dame, agissons maintenant pour vaincre la palu ».

Raphael MFORLEM 
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