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SÉNATORIALES 2023 : heureux et mécontents fixés sur leur sort

Six jours après l’ouverture des travaux d’examen des dossiers de candidatures, le Conseil électoral d’Elections Cameroon a rendu la copie des listes des 22 partis politiques retenus sur 32 présentées, pour le scrutin du 12 mars prochain, et a fixé la conduite à tenir pour les 10 listes rejetées. C’était le 7 février 2023, au siège d’Elections Cameroon à Yaoundé.

Les listes du Rassemblement du peuple camerounais (Rdpc), acceptées dans les dix régions. Le parti du flambeau sera en compétition dans l’Adamaoua et à l’Est, avec l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp). Au centre, avec le Front des démocrates Camerounais (FDC).

Dans la Région de l’Extrême-nord avec l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (Andp), l’Union nationale pour la démocratie et le progrès, et le mouvement pour la défense de la République (MDC). Dans la région du Littoral, le Rdpc s’opposera au Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) de Cabral Libii. Le Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc) de Issa Tchoroma Bakari, le Rdpc et l’Undp d’Adamou Ndam Njoya, sont les trois partis politiques, en course dans la région du Nord Cameroun.

Le parti de Paul Biya croisera le fer avec celui de Ni John Fru Ndi dans le Nord-ouest. Dans les régions du Sud et du Sud-ouest Cameroun, le Rdpc, est le seul parti en compétition. Par contre dans la région de l’Ouest Cameroun, sont au prise, l’Union démocratique camerounaise (UDC), l’Union des mouvements socialistes (UMS) et le Rdpc.

Tout prêt de ces partis qui crient de joie, il y a des mécontents. C’est le cas de l’Union des populations du Cameroun (UPC) dont aucune des deux listes de candidats déposées n’a été acceptée. « On en a marre, nous ne pouvons pas continuer à vivre ça ! Nous avons été écartés des élections législatives et municipales de 2020. Aujourd’hui, nous sommes écartés pour les sénatoriales, parce que des gens se mettent à s’investir à l’emporte-pièce. Non, il faut que cela s’arrête », déclare un militant de l’UPC révolté.

Dans l’Adamaoua, c’est la liste du Social démocratique front (SDF) de Ni John Fru Ndi qui a été rejetée. Au Sud-ouest, l’un de ses bastions, des raisons financières ont empêché aux candidats de se présenter. « La caution d’un million de FCFA est énorme surtout que ce n’est pas le parti qui verse ladite somme, mais plutôt le candidat. Le parti prend juste la décision de participer à l’élection et c’est au candidat de démontrer qu’il peut déposer cette enveloppe de 1 000 000 de FCFA ».

La liste de la Jeunesse démocratie du Cameroun (JDC) et l’Union nationale pour la démocratie et l’innovation (Undi) également rejetée par le Conseil électoral. Ces partis ont deux jours pour saisir la cour constitutionnelle. L’institut a quant à elle, dix jours pour statuer. Si les requêtes sont fondées, la cour constitutionnelle intimera l’ordre au conseil électoral d’intégrer la liste au cas contraire, celle-ci sera tout simplement rejetée.

Raphael Mforlem

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