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ENAM : la promotion “Quarantenaire” prend « le car qui part »

C’était à l’occasion de la grandiose cérémonie solennelle de rentrée académique 2022-2023, qui a eu lieu le 31 mars 2023, à Yaoundé. Elle a naturellement été présidée par le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative Joseph LE, qu’accompagnaient le Directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean De Dieu Momo et un parterre de personnalités. Rigueur, discipline et abnégation au travail ont prescrites aux 250 élèves par le Minfopra, afin qu’ils portent le nom et par ricochet l’ADN du Renouveau.


L’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (Enam) a connu une ambiance particulière du fait du lancement de l’année académique 2022-2023, par les bons soins du ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, Joseph Le. La cérémonie bien orchestrée de bout en bout a permis aux nouvelles recrues de cette école prestigieuse de se mettre en vitrine.

Les nouveaux élèves de l’Enam qui viennent d’effectuer une formation militaire de 60 jours à Motcheboum, dans la région de l’Est ont fait une entrée solennelle dans la salle, en pas militaire. Dans une effervescence, et une solennité à nulle autre pareille, les 10 meilleurs lauréats de la Pms-préparation militaire supérieure ont reçu leurs parchemins des officiels qui étaient dans la salle et qui ont rehaussé l’éclat de cette cérémonie. Le Minfopra, à propos de ce moment particulier  la Pms, a remercié le Mindef, Joseph Béti Assomo, pour son implication personnelle dans la réussite de cette activité. Les lauréats quant à eux, ont eu droit aux félicitations du même Minfopra. Le Directeur de l’Enam, Pierre Bertrand Soumbou Angoula a aussi loué l’aptitude et l’attitude des élèves de l’Enam qui ont fait preuve de vaillance lors de ce périple.

Dans son allocution du lancement de la nouvelle année académique à l’Enam le Minfopra a précisé que « cette cérémonie qui marque le premier jour de l’année académique 2022-2023 à l’Enam, est aussi le jour de l’accueil des 250 élus sur 16 000 appelés  pour ce qui est du concours spécial réservés aux compatriotes d’expression anglaise, et 111 promus sur 166 postulants , pour ce qui est du concours d’admission des élèves de nationalités étrangères ressortissants de la zone Cemac. Ces ratios, et particulièrement celui du concours classique, traduisent à suffisance, la  compétition  qui a abouti à la sélection  de 250 admis ». Pour tous ces lauréats, c’est un jour nouveau qui se lève et qui impose désormais des efforts herculéens pour tenir jusqu’au bout de la formation. L’instant n’était pas seulement à l’émotion mais également à la cogitation. Les nouveaux élèves de l’Enam ont bénéficié d’un exposé  défendu par le directeur général douanes, Fongod Edwin Nuvaga. Cet exercice scientifique destiné prioritaires à la nouvelle cuvée de l’Enam, portait sur la politique d’import-substitution qui est essentielle pour la promotion du made in Cameroon et l’industrialisation du pays.

Conseils

L’admission à l’Enam est prestigieuse, après avoir obtenu ce précieux sésame qui prédispose à une bonne carrière administrative, on doit rapidement redescendre sur terre. Les différents orateurs qui se sont succédés au pupitre, en félicitant les nouveaux élèves n’ont pas manqué d’attirer leur attention sur la discipline, le travail acharné, l’abnégation qui doivent désormais habités les lauréats. Le Minfopra a invité les élèves à faire montre de discipline et surtout de se mettre résolument au travail afin de terminer la formation dans les bonnes conditions  au sein de l’Enam « Soyez exemplaires en tout temps et en toute circonstance. L’étiquette de l’Enam, désormais accolée à vous, vous suivra partout où vous serez et tâcher  de vous en montrer dignes. En postulant au concours de l’Enam, vous avez choisi de servir  le Cameroun à travers l’administration. Notre pays a besoin des fonctionnaires qui aiment et chérissent notre nation », a exhorté le Minfopra. Le directeur de l’Enam a, à son tour, appelé les élèves qui sont à l’honneur ce jour,  à faire preuve d’exemplarité pour parachever en toute quiétude leurs formations.

Concernant le nom de baptême de cette promotion qui celle du quarantenaire, le Minfopra a expliqué que ce nom renvoie aux quarante années du renouveau qui a insufflé une dynamique transformationnelle au sein de tout le pays. Les élèves de cette promotion doivent donc,  se mettre sous la peau de l’homme du renouveau qui a impulsé au sein du pays une modernisation tous azimuts.

« Après la formation militaire de 60 jours, ils commencent la phase théorique de leur formation. »

Joseph LE, ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative

C’est en 1982, le 6 novembre notamment, que le président de la République son excellence Paul Biya, a accédé au pouvoir et l’an passé, c’était donc le 40ème anniversaire et cet anniversaire coïncidait avec le début de la formation de ces jeunes gens. Je crois que le nom de baptême ne pouvait pas tomber mieux. Vous avez entendu le directeur général tout à l’heure, exalter les vertus du Renouveau national y compris moi-même. Il faudrait que ces jeunes gens soient à l’image du Renouveau, qu’ils fassent preuve d’endurance, qu’ils fassent preuve de probité, qu’ils fassent preuve d’abnégation au travail parce que la Nation compte énormément sur eux.

Aujourd’hui après la formation militaire de 60 jours, ils commencent la phase théorique de leur formation ici à l’Enam, mais il faut dire qu’elle est aussi très pratique parce que les cours qui leurs sont donnés ne sont pas simplement de la théorie. Ces cours sont donnés par des professionnels, par des universitaires de haut vol et donc, nous venions les accompagner pour démarrer cette année. Nous leurs souhaitons tout simplement bon vent pour leur formation qui doit durer 2 ans.

« Bâtir le profil type de fonctionnaires dont mérite notre pays »

Joseph Soumbou Angoula, Directeur Général de l’ENAM

Cette année encore, nous avons entrepris de renforcer l’approche par compétences pour qu’à l’issue de cette formation, nous ayons des fonctionnaires compétents. Il s’agissait donc pour nous de bâtir le profil type de fonctionnaires dont mérite notre pays, et ensuite de pouvoir les former à tous les niveaux afin qu’ils puissent relever tous les défis de demain, à savoir la digitalisation, l’innovation.

Nous ne surfons pas dans les nuages, regardez le thème de la leçon inaugurale c’est l’import substitution, des thèmes actuels.
Il s’agit là de l’avenir du Cameroun que nous voulons développer, avoir des fonctionnaires qui comprennent ces réalités-là. Les camerounais doivent consommer Camerounais et tout le monde doit se mettre pour pouvoir produire afin de substituer ces importations.

Lavoisier Essama

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