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PSEUDO-AFFAIRE BRUNO BIDJANG : agitation stérile des pompiers-pyromanes

[abelainfo] - Après quelques jours de cavale, le journaliste de Vision 4 a été sorti de son trou à rats par des éléments de la Gendarmerie Nationale.

(abelainfo) – Cette arrestation intervenant dans la foulée d’une nième vidéo postée malicieusement par l’intéressé, quelques esprits retors agissant en service commandé, ont eu tôt fait de crier au scandale, protestant contre, disent-ils, le musellement de la presse et les atteintes à la liberté d’expression.

Cette confusion savamment entretenue est bien résumée dans cette locution latine, « Post hoc ergo propter hoc », en français, « à la suite de cela et donc à cause de cela ».  Le raisonnement qui consiste à prendre pour la cause ce qui n’est qu’un antécédent, c’est-à-dire prétendre que si un événement suit un autre alors le premier doit être la cause du second, est bien simpliste. Tenter de faire croire aux Camerounais que l’arrestation de Bruno Bidjang est la conséquence de sa sortie médiatique sur les réseaux sociaux est de la prestidigitation.

Ne pensez-vous pas que la ficelle est un peu trop grosse !

Combien de vidéos sur le sujet du relèvement des prix des carburants à la pompe ont été publiées sur les réseaux sociaux par des camerounais, de l’intérieur et de la diaspora, depuis le 31 décembre 2023, date de l’annonce de cette mesure présidentielle par le Président de la République himself ?

Combien de vidéos sur le même sujet ont été publiées depuis le 03 février 2024, date de l’effectivité de cette mesure présidentielle ? Des centaines, relayées par des millions d’internautes.

Combien de camerounais ont été interpellés par les Forces de Défense et de Sécurité ?

Cabral Libii a-t-il été inquiété pour ses propos irrévérencieux, incendiaires et séditieux ? Maurice Kamto a-t-il été inquiété pour des propos similaires ?

Mais alors, de quoi parlons-nous ?

Bruno Bidjang serait-il devenu dans l’intervalle une figure majeure de la vie politique camerounaise capable de mettre en difficulté le Président Paul BIYA, de réussir là où Fru Ndi, Ndam Njoya, Cabral Libii et Kamto ont échoué ?

La vérité est simple. Bruno Bidjang a été interpellé parce qu’un faisceau d’indices concordants conforte son implication dans plusieurs infractions de droit commun perpétrées au Cameroun ces derniers temps.

Dans l’assassinat de Martinez Zogo, le nom de Bruno Bidjang a été abondamment cité. Même s’il continue de bénéficier de la présomption d’innocence, selon des informations puisées à bonnes sources, les investigations en cours dans l’affaire de l’assassinat du célèbre journaliste d’Amplitude FM, semblent confirmer que Bruno Bidjang fait bel et bien partie des commanditaires de cet odieux assassinat. Cette scabreuse affaire qui tient en haleine l’opinion depuis plus d’un an a permis de confirmer ce que nous savions depuis belles lurettes, qu’en réalité, certains hauts commis de l’Etat qui bénéficiaient pourtant de la confiance de *Paul Biya*, n’étaient que des mafieux sans foi ni loi, avides de pouvoir et pour qui, la rédemption passera inévitablement par des séances d’exorcisme et la prison.

Il y a longtemps que Bruno Bidjang aurait dû être embastillé dans cette affaire, si Sikati II Kamwo n’avait pas cédé aux sirènes de l’appât du gain.

Le mensonge, enseigne un adage populaire, a des jambes courtes.  Le perfide et amnésique Bruno Bidjang a tôt fait de l’oublier. A trop vouloir pactiser avec le diable et s’ériger en défenseur de ses parrains, caciques du régime confrontés à leurs propres turpitudes, il a fini par perdre son latin et son âme. Or, là où sa mémoire semble lui faire défaut, des documents et vidéos (il en a tellement produit) existent, implacables, irréfutables, établissant son implication dans un vaste système de prévarication sur le dos des Camerounais.

Tous ces milliards ponctionnés durant toutes ces années sur les lignes 57, 65 et 94 par ces bandits à col blanc dont aujourd’hui ils se servent pour désinformer, manipuler l’opinion et tenter de déstabiliser l’Etat, auraient pu servir à améliorer de façon décisive le quotidien des camerounais.

La situation de l’électricité ne serait-elle pas meilleure si ces gens n’avaient pas pillé ces lignes de souveraineté ? Les Camerounais n’ont-ils pas eux aussi droit au bonheur ? N’auraient-ils pas mérité d’avoir des autoroutes à 3, 4 ou 5 voies, des services de téléphonie mobile hyper performants, etc… ?

Les amis de Bruno Bidjang peuvent distribuer de l’argent à leurs affidés pour financer une campagne visant à le présenter aux yeux de l’opinion comme une innocente victime, un pauvre journaliste qui ne faisait que son travail, rien n’y fera. Le peuple camerounais n’est pas dupe.

Ceux qui espèrent, dans le désordre qui accompagnerait un soulèvement populaire et un renversant du Régime, créer les conditions d’une évasion ou échapper à la rudesse de la loi, se mettent le doigt dans l’œil.

Le peuple Camerounais a plus d’une fois, prouver qu’il est mature. Il ne se laissera pas entraîner dans les chemins de sa perdition.

Amougou Belinga est derrière les barreaux. Mais nous savons tous que ses capacités de nuisance, au regard de sa trop grande proximité avec les milieux judiciaires et carcéraux placés sous la coupe de son ami et témoin de mariage par ailleurs Ministre de la Justice, restent importantes. Nous savons également, de sources dignes de foi, qu’il est le baron noir derrière les attaques contre la République, notamment celles spécifiquement dirigées contre la Première Dame du Cameroun, l’icône de l’humanitaire, Ambassadrice Spéciale de l’Onusida, Ambassadrice de Bonne volonté de l’Unesco.

Dans cette autre affaire, Bruno Bidjang était son bras armé.

Ces attaques sordides et nauséabondes contre le couple présidentiel sur les réseaux sociaux orchestrées par une activiste aux mœurs légères et dont les liens avec Bruno Bidjang et Amougou Belinga sont fortement établis, sont inacceptables.  Elles doivent être condamnées avec force et sans réserve.

Le mutisme de Cabral Libii et Maurice Kamto, si souvent prompts à se produire sur les réseaux sociaux, est troublant et inquiétant.

Quoi qu’il en soit, à tous les fauteurs de trouble, à tous ces allumeurs d’incendie, l’Etat vous a à l’œil et vous répondra en temps opportun. Si vous semez la discorde sociale, vous récolterez la tempête de l’embastillement au nom des principes républicains. Vos pleurnicheries n’y feront rien.

Quand on choisit de copiner avec les bandits et les mercenaires, il faut s’attendre à en payer le prix

Avis à ces agités qui tardent à comprendre le fonctionnement du système BIYA !

Amadou

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