BANGANGTÉ
Grogne dans le secteur des mototaxis
Dans le but de calmer les tensions et d’assainir l’atmosphère entre l’Association syndicale des conducteurs de mototaxis de Bangangté (l’Ascmotab) et le Syndicat national des conducteurs des mototaxis du Cameroun (Synacomotac), le sous-préfet a convoqué une réunion le 23 novembre 2021.
Des querelles de leaderships et de positionnement sont sources de nombreux problèmes dans le secteur des conducteurs de motos de l’arrondissement de Bangangté. Deux situations qui créent des tensions entre les mototaximenréunis autour de l’Ascmotab et le Synacomotac, deux associations du secteur des conducteurs des engins à deux-roues. Soucieux de préserver la paix dans sa circonscription administrative, lesous-préfet qu’accompagnent Éric Niat, maire d’arrondissement de Banganté, le délégué départemental des Transports du Ndé et les forces de maintien de l’ordre ont pris part à une rencontre organisée le 23 novembre 2021.Au cours de cette rencontre, il a été question pour Evariste Atangana Zoa, d’exprimer tout l’intérêt qu’il porte pour lesecteur des transports et en particulier aux mototaximen de son unité administrative. Le sous-préfet a invité les responsables des deux parties à mettre fin aux guerres de leadership et de positionnement, à mutualiser leurs forces pour travailler dans lanorme et dans le strict respect des lois et règlements en vigueur. L’Ascmotab et le Synacomotac ont été invités à actualiser leursfichiers au niveau de la mairie de Bangangté qui est compétente en matière d’organisation et de gestion du secteur de mototaxis. Les conducteurs d’engins à deux-roues ont été conviés à rentrer en possession de leurs chasubles. Le numéro d’identification visible, ainsi que le logo de la mairie, entre autres.
En dehors de ces dispositions, les conducteurs doivent payer les taxes, au regard de la facilitation de certaines procédures accordées par l’État, pour ce qui est du permis de conduire et de la carte grise. Eric Niat, maire de Banganté, invite quant à lui les mototaximen à plus de responsabilités. Pour s’assurer que le message a été bien accueilli par la cible, l’autorité administrative a donné une période transitoire de trois mois pour la mise en œuvre des recommandations prises le 25 novembre 2021.
Raphael MFORLEM
