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ENTRETIEN DES ROUTES : la typologie des interventions

[abelainfo] - Le ministère des travaux publics dévoile les différentes catégories d'interventions nécessaires pour l'entretien des routes au Cameroun. Des actions légères et périodiques aux mesures curatives et préventives, en passant par la réhabilitation et la reconstruction, chaque type d'intervention joue un rôle essentiel dans la préservation et la durabilité des infrastructures routières.

(abelainfo) – Dans une récente sortie, ministère des travaux publics a identifié différentes typologies d’interventions indispensables pour assurer l’entretien des routes du pays. Chaque catégorie d’intervention est conçue pour répondre à des besoins spécifiques et contribuer à la préservation et à la durabilité des infrastructures routières.

En effet, l’entretien courant des routes englobe des actions légères qui doivent être effectuées tout au long de l’année afin de prolonger la durée de vie des routes à moindre coût. Ces interventions comprennent le curage des fossés, le fauchage et le débroussaillage, qui peuvent être réalisés par cantonnage. De plus, des actions ponctuelles telles que le point-à-temps sur les routes revêtues ou le reprofilage léger sur les routes non revêtues font également partie de l’entretien courant.

L’entretien périodique, quant à lui, implique des interventions semi-lourdes qui doivent être planifiées régulièrement pour préserver la structure de la chaussée en renouvelant sa couche de surface. Cela peut inclure l’application d’un nouvel enduit d’usure sur les routes revêtues tous les 8 à 12 ans en fonction du trafic, ou le reprofilage lourd avec rechargement sur les routes non revêtues tous les 4 à 6 ans également en fonction du trafic. L’entretien périodique vise à rajeunir la couche de surface sans nécessiter une rénovation complète de la structure de la chaussée.

Les actions d’entretien curatif sont axées sur la réparation des dommages après leur apparition, tandis que les actions d’entretien préventif visent à intervenir avant que les dommages ne se produisent, réduisant ainsi les risques. Par exemple, le déblaiement d’un éboulement de talus relève de l’entretien curatif, tandis que la plantation de talus pour le protéger contre le ruissellement est une mesure préventive.

Et enfin, la réhabilitation ou la reconstruction des routes concerne des interventions lourdes visant à reconstituer la structure d’une route fortement dégradée. Ces travaux ne relèvent pas de l’entretien courant, mais plutôt de nouveaux investissements destinés à rétablir une infrastructure qui est généralement déjà amortie et en fin de vie. La réhabilitation intervient généralement à partir de 15 ans après la mise en service de l’infrastructure.

Le cantonnage, quant à lui, regroupe les petites tâches de l’entretien courant qui peuvent être effectuées par une personne seule à pied, avec des outils manuels de base. Cela comprend des activités telles que le fauchage, le débroussaillage, le curage des fossés, des buses et des dalots, entre autres.

Il est important de souligner que la typologie des interventions dans l’entretien des routes offre une approche complète pour préserver la durabilité des infrastructures routières au Cameroun. Des actions légères et périodiques aux mesures curatives et préventives, chaque type d’intervention joue un rôle essentiel dans la préservation des routes et dans la garantie d’un réseau routier durable et fiable pour les usagers.

Raphaël Mforlem

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