INFOS - ACTU
A la Une

MONTRÉAL : il décède en prenant la défense de son âme-sœur

C’est en voulant protéger son chien et sa nouvelle compagne des attaques de son ex-copain que le jeune homme âgé de 27 ans aurait été poignardé à mort.

Rance Sullivan, le défunt âgé de 27 ans.

Les faits se déroulent à Montréal au Canada le 30 septembre 2022. Selon le témoignage de Piché-Senécal, la compagne de 34 ans dont Rance Sullivan, son copain de 27 ans, a été assassiné. Ce matin-là, aux environs de 5 heures, le couple s’apprêtait à aller marcher avec Molly leur chien, lorsque Theodore Gliga, l’ex a fait irruption dans l’appartement pour s’emparer du chien.

Tenant à ce que l’ex de la dame n’emmène pas le chien et qu’il ne serve pas plus tard de manipulation ou de chantage, Rance Sullivan le défunt s’en est opposé. C’est à ce moment que l’altercation s’en est suivie. Le suspect aurait alors frappé le jeune homme, qui a été atteint au niveau des côtes. Comme le témoigne Justin Hunt, l’ami de Rance venu à sa rescousse et récupérer Molly.

« Rance marchait tout prêt de moi, il était fier de ce qu’on ait résolu la situation du chien, puis il s’est effondré. On est resté avec lui jusqu’à son dernier souffle. », explique Justin. Son décès a été constaté sur place, près du trottoir de la rue Jeanne-Mance, à quelques pas de la rue Bernard.

Théodore Gliga, le présumé assassin.

Quelques heures après le drame, le suspect a été mis aux arrêts près du domicile de l’un de ses amis. À en croire Piché-Senécal, la femme du défunt, la jalousie est la résultante de cet acte odieux. « J’aurais dû m’en douter. Theodore était fâché que je sois avec Rance. On était dans une relation très toxique. Il était manipulateur et contrôlait tout avant que je ne le quitte », raconte-t-elle.

Cette dernière se dit convaincue que son ex aurait agi de la sorte devant quiconque aurait voulu s’interposer entre eux. « Je ne peux pas dire que l’attaque était planifiée, mais avoir la façon qu’il l’a poignardé, il avait conscience de ce qu’il faisait. Pour lui, Rance était un obstacle entre lui et moi, malgré le fait que nous n’étions plus ensemble », croit celle qui a tenu dans ses bras son amoureux ensanglanté.

Traumatisée, Piché-Senécal n’hésite tout de même pas à prendre la parole pour aider d’autres victimes de relations abusives. « Si une personne vit une violence conjugale, il faut qu’elle brise l’isolement, le silence afin de ramener la victime à la raison », reprend-elle.

Après de nombreuses périodes difficiles, les deux tourtereaux se voyaient passer le restant de leur vie ensemble. « Rance m’aidait à devenir meilleure, car il m’aimait beaucoup et je le savais », raconte Piché-Senécal. Pour ce qui est de son copain, ses proches le qualifiaient de rassembleur. « Pour lui, rien n’était grave. Il n’était rancunier envers personne », ajoute son amie Tina Scalia, qui a organisé une campagne de socio-financement pour ses funérailles.

Raphael Mforlem

Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page