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CAMEROUN – GESTION DES FORÊTS COMMUNALES : le maire de Makak défend les l’intérêts des populations

Depuis son arrivée à la tête de la commune, Jean Jacques Mbogol a fait de la gestion des forêts communautaires une réussite.

Responsables d’innombrables conflits entre les communautés et structures en charge de l’exploitation forestière dans l’arrondissement de Makak département du Nyong-et-Kéllé depuis des années, le nouvel exécutif en fonction avec à sa tête Jean Jacques Mbogol comme premier magistrat municipal a réussi l’exploit de rassembler les différentes communautés et l’entreprise exploitante autour de la gestion des forêts.

S’illustrant comme le défenseur des intérêts des populations, le maire a entrepris de faire passer de 1500 FCFA voire 3 000 FCFA le prix du mètre cube du bois à 12 000 FCFA. Une hausse de 9 000 FCFA voire 10 500 FCFA le mètre cube de bois. Un véritable exploit même si pour certains ceci aurait pu être encore plus. Mais, dire que cet acte est à saluer ne saurait faire la fine bouche à l’exécutif communal en place. Selon certaines sources, le prix par mètre cube pour certaines essences va jusqu’à 20 000 FCFA.

Au cours du dernier Conseil municipal tenu au mois d’août 2022, une des délibérations portait sur l’annulation de la convention signée entre l’ancien exécutif et le forestier Ndoumou. Une convention qui donnait la gestion de la forêt communale à l’entreprise de ce dernier.

Un contrat est décrié et dénoncé depuis l’avènement de l’actuel exécutif, qui le qualifie de duperie. Entre exploitation frauduleuse et des prix fantaisistes du mètre cube, la forêt communale censée être une grande bouffée d’oxygène pour le bonheur des populations et le développement de l’arrondissement.

Ce qui est considérée comme une manne est plutôt devenue un deal aux contours ténébreux renflouant non pas les caisses de la commune, mais certainement les poches de quelques individus à peine masqués.

Après que la convention ait été annulée, un appel d’offres a aussitôt été lancé pour trouver une entreprise qui serait chargée de l’exploitation de cette forêt. Deux postulants parmi lesquels Ndoumou qui curieusement a réussi à regagner le marché. Selon certaines sources, le second postulant, un natif de Makak s’est retiré, jugeant que les dés étaient déjà pipés au départ.

Il est à espérer qu’avec cette nouvelle convention, les populations pourront vivre enfin des retombées de la forêt communale, pour peu que l’exécutif communal ne devienne pas complaisant vis à vis de l’exploitant, et qu’il ait toujours comme principale préoccupation l’intérêt général des populations.

Raphael Mforlem 

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