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11E SESSION DU CISPAV : l’obtention de la citoyenneté des populations autochtones au cœur des travaux

C’est en prélude à la 29e édition de la journée internationale des populations autochtones qui va se célébrer le 9 août prochain sous le thème : « Les jeunes autochtones comme agents de changements pour l’autonomisation », que le ministre des Affaires sociales, Pauline Irene Nguene, a procédé au lancement des travaux du Cispav, ce 25 juillet 2023 à Yaoundé.

Assurer la coordination, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des programmes et projets relatifs à la promotion et à la protection des droits des populations autochtones vulnérables en général, et spécifiquement en matière d’accès à la citoyenneté. Créer une synergie entre les acteurs et les ressources en vue de garantir l’efficacité et l’efficience des interventions en faveur des personnes autochtones vulnérables en général et particulièrement dans les domaines de la protection de la biodiversité et de la conservation.

Assurer le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des axes stratégiques du Plan national de développement des populations autochtones (Pndpa) par l’ensemble des acteurs œuvrant en matière de promotion et de protection des droits des Populations autochtones vulnérables (PAV) ; et recueillir les offres des acteurs de la chaîne en vue d’assurer aux PAV le droit d’accès à la citoyenneté. C’est l’objectif de la 11e session du Comité intersectoriel de suivi des programmes et projets impliquant les populations autochtones vulnérables (Cispav) tenue ce 25 juillet 2023 à Yaoundé.

C’est en prélude à la 29e édition de la journée internationale des populations autochtones qui sera célébrée le 9 août prochain sous le thème : « Les jeunes autochtones comme agents de changements pour l’autonomisation », que ces travaux ont été ouverts à Yaoundé. Lors des différentes prises de parole, le Comité interministériel de suivi des programmes et projets, impliquant les communautés Mbororos, Bakas, Bakola, Bedzan a tenu à indiquer combien il œuvre pour booster la participation de ces communautés, à la vie sociale, politique et au développement durable au Cameroun. Ceci à travers le suivi et l’accompagnement des acteurs et des associations des populations autochtones.

Catherine Fleur Amaban Nkoro, présidente de l’Association Subi Baba Yi Dilalan.

« En collaboration avec le ministère des Affaires sociales, le plus souvent, nous contribuons en tant que responsable d’association des Populations autochtones vulnérables (PAV) à la sensibilisation de ces derniers pour l’établissement des actes de naissance. C’est le plus gros souci que nous avons avec les PAV. Aujourd’hui avec le soutien du Minas les PAV bénéficient de cette pièce dès le bas âge », révèle Catherine Fleur Amaban Nkoro, présidente de l’Association Subi Baba Yi Dilalan.

Maimuna Umaro, coordonnatrice de Mbororo women organization, Sura Mama

Quant à Maimuna Umaro, coordonnatrice de Mbororo women organization, Sura Mama. « En terme d’actions sur le terrain, il y a des avancées, mais beaucoup restent à faire. Comme l’objectif, c’est la citoyenneté des PAV, nous sommes emmenés à les encourager à aller à l’école, à leur aider à obtenir des documents qui leur donnent accès à la citoyenneté, ce qui leur permettra de participer à des prises de décision. Sur ce plan, il y a encore beaucoup à faire, c’est pourquoi nous continuons à porter ce plaidoyer auprès d’autres partenaires pour qu’ils puissent encourager l’éducation des jeunes filles et femmes autochtones et les aider à avoir accès à leur document de citoyenneté ».

Pauline Irene Nguene, ministre des Affaires sociales (Minas)

Prenant la parole, Pauline Irene Nguene, ministre des Affaires sociales (Minas) présidente de cette 11e session du Comité intersectoriel de suivi des programmes et projets impliquant les populations autochtones vulnérables (Cispav) a martelé sur le fait que : « La mobilisation en vue de l’accès à la vie sociale des personnes autochtones au Cameroun, constitue un aspect très important pour le développement du capital humain, qui est le socle de l’inclusion sociale. Cette composante touche essentiellement l’état-civil, notamment, l’établissement des actes de naissance, la délivrance des cartes nationales d’identité ».

Selon le ministre, « si on n’a pas d’état-civil, si on ne peut pas participer à la vie politique de la nation, on peut manquer à son devoir de citoyen. Pour ce faire et en tant que prochaine génération, les jeunes autochtones se positionnent comme des solutions alternatives uniques aux changements climatiques et aux problèmes liés à la transition verte », a indiqué Pauline Irene Nguene.

Raphael Mforlem

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