FORMATION DU PERSONNEL DE SANTE
Manaouda Malachie prescrit la modernisation du système de Sanitaire
Le ministre de la Santé publique l’a fait savoir lors de la 23e édition du conseil de direction des écoles de formation du personnel de Santé.
Sous la houlette du ministre de la Santé publique Manaouda Malachie, les responsables des écoles publiques et privées se sont réunis du 28 au 30 septembre 2021 à Yaoundé, dans le cadre de la 23e édition du conseil de direction des écoles de formation du personnel de Santé. Au menu des échanges, assurer un suivi des actions de formation menées dans les écoles publiques et privées.Au cours de ces trois jours de travail, le conseil de direction des écoles a fait le point sur l’année académique antérieure et a fixé le cap pour la nouvelle année 2021/2022. Lors des concertations, les responsables du ministère de Santé ont indiqué que les infirmiers, sages-femmes/maïeuticiens et médico-sanitaires sont incontournables dans le processus de prise en charge des patients dans les formations hospitalières. Et, pour que leurs actes ne provoquent pas la mort lorsqu’ils veulent sauver les patients, la formation de ces hommes et femmes est très importante.
Pour cette 23e édition du conseil de direction des écoles de formation, Manaouda Malachie a rappelé que la formation du personnel de santé est placée au cœur de la politique de santé du Cameroun, qu’elle soit initiale ou continue. Le développement du système de santé est donc largement tributaire du niveau de formation et des compétences des hommes et des femmes qui constituent les ressources humaines, a-t-il indiqué.Dans cette dynamique, plusieurs réformes ont déjà été entamées, notamment : l’organisation dans les chefs-lieux de régions de l’examen de certification de niveau baccalauréat ; la publication dès le début de l’année académique de la liste des personnels autorisés à dispenser les enseignements dans les écoles de formation du personnel de santé sous la tutelle du ministère de la Santé Publique. L’identification et la correction des incohérences dans le système de formation, l’ouverture de nouvelles écoles de formation du personnel de santé ; l’accréditation des terrains de stage à travers les conventions entre les écoles et les formations sanitaires, sont entre autres points, relevés par le ministre de la Santé indique comme bilan.
Outre ce bilan, Manaouda Malachie a décrié certaines pratiques peu recommandables dans le mode de gestion des écoles de formation à savoir : les inscriptions qui se font en marge des procédures en vigueur au ministère de la Santé Publique ; le non-respect du quota horaire prévu pour la dispensation de certaines matières ; l’utilisation des enseignants non agréés aux profils douteux et le non-respect des taux de scolarité arrêtés par voie réglementaire.
Tout en recommandant d’éviter ces pratiques regrettables, le patron de la Santé a demandé que tout soit mis œuvre pour pallier ces insuffisances. Et cela passe par de nouvelles approches pédagogiques telles : le challenge qualité dans la formation du personnel de Santé ; l’examen du système d’évaluation des apprenants tant en cours qu’au terme de la formation et le parachèvement du processus de révision des curricula par la validation et l’adoption de nouveaux curricula, à même de répondre au système de santé en cours de transformation.
Raphael MFORLEM
