CONFÉRENCE INTERNATIONALE/CACAO-CAFE : le réchauffement climatique au cœur des échanges de Yaoundé
Organisée sous le thème : « Approche pratique d’adaptation de la culture du cacaoyer et du caféier aux changements climatiques », l’événement qui se tient les 6, 7 et 8 juin 2023 a l’Hôtel Hilton connaît la présence de plus de 200 scientifiques venus du globe.
Mis sur pied par le Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café en abrégé (Cicc), la Conférence scientifique internationale sur le cacao et le café qui réunit de nombreux experts vise à poser les bases d’une réflexion scientifique sur les conséquences des changements climatiques en Afrique notamment en ce qui concerne le développement des filières Cacao et Café.
Venus de l’Amérique, Europe et du reste de l’Afrique, ces scientifiques de haut vol qui se sont joints à ceux du Cameroun sont résolus à apporter pendant les trois jours de conclave, des solutions pour venir à bout des changements climatiques tant au Cameroun que dans d’autres pays producteurs de cacao et de café.
Un objectif qui rime de manière positive avec le fait que le Cameroun s’est engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, comme renseigné ici par l’un des conférenciers présents à Yaoundé. « Le chef de l’Etat son excellence Paul Biya a signé et ratifié toutes les conventions en termes de changement climatique et a instruit au gouvernement de mettre en œuvre tous les moyens pour trouver des solutions aux effets négatifs des changements climatiques ».
Pour la première journée des échanges au Hilton Hôtel, étaient présents des savants, mais aussi, des dirigeants des structures en charge des politiques de commercialisation dont l’existence dépend entièrement de la pérennité du cacao et du café. « Le partage de connaissance et d’expérience entre les différents pays, permettra aussi aux autres de se préparer et de se prémunir contre ce fléau », fait observer un autre participant.
Initié par le Conseil interprofessionnel du cacao, et du café, le rayon d’insécurité est plus élargi qu’on ne peut l’imaginer, comme le confit cet autre acteur de la conférence. « Il était important de commencer pour qu’une réflexion profonde soit menée ».
Bien présents dans la salle, les représentants de l’Union européenne (UE) qui refusent de voir les enfants travailler dans les champs de cacao ou encore la création de ces champs qui ne protègent pas les forêts.
Raphael Mforlem
