Épisode 15 : poudre d’escampette
… Dans la partie précédente, l’une des unités assaillante en voulant coincer Will se sont retrouvés dans une trappe où ils ont laissés la vie. Will et Barry se retrouve donc à présent dans une confrontation proche avec le reste de l’équipe… Ces derniers ( Will et Barry) sont à court de munitions alors que les échanges se font depuis un certain temps.
Will à haute voix : La dernière cartouche je crois !!!
Barry : Je suis aussi à court de munitions…
Will : Ce n’est pas bon ça… Je crois qu’on devrait beaucoup plus économiser de peur de gaspiller les balles…
… Lambert est à l’extérieur de la banque avec ses hommes, écoutant les coups de feu mais ignorant complètement ce qui se passe à l’intérieur… Le portable de Will étant hors réseau, la communication se fait impossible.
Lambert : Qu’est-ce que ça veut dire ??… Nom d’un chien !!
Un agent de la SWAT cagoulé vient jusqu’à lui en tenant son arme sous son aisselle….
Il salut : Mon colonel !!!… Un appel du général Hobbs!!
Lambert se tourne vers lui : Hobbs ??… Il ne restait plus que ça… Tiens, j’arrive !!
Lui : Très bien mon colonel !!!…
… L’agent s’en va, Lambert regarde encore la banque qui fume de la cartouche avant de rentrer dans sa tante… Henry y est assis sur une table d’interrogation, ce dernier à l’interdiction formelle de sortir avant que cette affaire ne soit conclu.
Lambert ouvre le rideau, puis avance jusqu’à son ordinateur portable… Le général est en ligne.
Lambert : Mon général !!!…
Hobbs : Je peux savoir la raison pour laquelle vous n’avez pas encore lancer l’assaut ??
Lambert : Mon général, nous évoluons selon un plan bien tracé, et…
Hobbs : … Ne savez vous pas que la vie de plus d’une dizaine de personnes est en jeu ?? Vous n’êtes pas sérieux en me tenant ce langage.
Lambert : Nous avons procédé à l’évacuation en toute discrétion de plus de la moitié des otages… Grâce à deux hommes présents dans cette banque.
Hobbs : Des otages ??
Lambert : Non, des assaillants… Que dis-je ? Il s’agit de deux anciens agents des forces spéciales infiltrés de notre unité.
Hobbs : Et qu’est-ce qu’ils foutent dans cette banque nom de Dieu ??… Et c’est quoi ces tirs de feu qu’on écoute d’ici ?
Lambert : Ils y sont sûrement pris au piège, mais nous n’en savons rien… Puisque notre communication est coupée. C’est une supposition…
Hobbs : Une… Une supposition !! Vous rendez-vous compte de la gravité de la situation ??
Lambert à basse voix : Et ça recommence…
Hobbs continue : Des personnes civiles sont en danger, des hauts fonctionnaires… La presse est présente, nous sommes exposés au monde entier. Toute la terre voit votre impuissance face à cette situation.
Lambert : Nous croyions mieux de…
Hobbs : J’ignore ce que vous vous apprêtez à dire, mais vous avez l’ordre d’agir maintenant !!…
Lambert : Mais… Et les deux agents à l’intérieur de la banque, on risque les confondre aux assaillants.
Hobbs : Je vous ai donné un ordre… Ne le contestez pas, Colonel Lambert !!
Lambert se range : Bien… À vos ordres mon général !!
Hobbs : Très bien !! ( Il coupe la communication)
Lambert : Fais chier!!
… Le colonel Lambert sort de la tente et s’éloigne un peu, il pousse un cri de colère avant de revenir…
Il s’adresse à l’agent près de lui.
Lambert : Fais appel au Caporal chef Lucinda…
En saluant : Tout de suite mon colonel !! ( Il s’en va)
… Après quelques temps, l’agent revient avec Lucinda. Une jeune femme pleine de vigueur et surtout apparemment rigoureuse… Après le salut militaire, Lambert avance jusqu’à elle…
Lambert : Je veux que tu dirige l’opération d’exfiltration des otages…
Caporal chef Lucinda : Mon colonel !!…
Lambert arbore un gilet pare-balles et une cagoule.
Lambert : Je vais moi même m’occuper de ces rigolos… Caporal, ton équipe et toi devez vous concentrer sur l’entrée de la banque, mon équipe et moi allons passer par la trappe de la salle à coffre.
Caporal chef Lucinda : À vos ordres !!… Mon colonel ( elle s’en va).
Lambert : Pourvu que tout ce passe bien…
Ce dernier regarde du côté de Henry qui est assis, leurs deux regards se croisent avant que Henry ne
détourne le sien…
….
Barry : On dirait qu’ils en ont des munitions… Ils s’avancent un peu trop vite, j’ai l’impression que bientôt ils vont nous bloquer.
Will : Ce n’est pas ici que je vais mourir en tout cas… Pas sans avoir sorti ma fille de ce pétrin.
… Les balles des deux hommes ne tardent pas à finir tandis que leurs assaillants n’arrêtent pas la fusillade… Les balles qui ricochent commencent à endommager leurs cachettes de fortune.
Will à haute voix : Je vais essayer de me lever pour voir leur position… Tu me couvre??
Barry assis sur le sol : Je ( en vérifiant son barillet)… Je crois qu’il y en a assez pour te couvrir… Mais magne toi!!
Will hoche la tête et se met en garde, près à se relever… Juste à peine avoir levé la tête que ce dernier écoute une balle siffler près de son oreille…
Will : AÏE !!!…
Barry en paniquant : Will!?…
Will : J’ai l’impression qu’ils m’ont peté le tympan… ( En tenant son oreille).
Barry : Ton oreille saigne..
_ останавливаться ( « Arrêtez !!! » En Russe)
Les coups de feu cessent sur le champ… Barry lève légèrement la tête et voit un des assaillants tenir sa main en l’air en signe de « Stop »…
Barry à basse voix : Pourquoi ils ont arrêté ??
Will : Aucune idée…
… Barry se rabaisse. Des bruits de pas se rapprochent progressivement d’eux, les deux hommes se regardent sans rien dire… Will fait signe à Barry pour lui demander s’il a encore quelques munitions, Barry hoche la tête…
Will fait signe de compter à rebours…
Trois… Deux… Un!!
Les deux hommes se lèvent et vident leurs chargeurs sur leurs ennemis qui ouvrent encore le feu… Trois morts au compte.
Barry crie : Allez-vous faire foutre Russe de merde !!!…
… Les tirs se font de plus en plus proches et les cachettes se détruisent au fur et à mesure…
Will regarde Barry avec une mine triste et déçu, Barry en fait autant… Les deux hommes se baissent sur le sol pour esquiver les balles !! Tous les deux près à perdre la vie… Les balles ricochent de plus belles, les rafales se font incessantes.
Le temps d’un instant, Will revoit sa fille Lya dans ses pensées… Ce dernier fait sortir de son gilet le collier de perles de son épouse, il le serre fort entre ses mains avant de le baiser…
Will à Barry : Jusqu’à la fin…
Barry à Will : Jusqu’à la fin ( il hoche la tête en souriant)…
… L’espoir disparaît avec le tir des fusils, plus aucun espoir à l’horizon… Juste les tirs !! Soudain !!!…
… Deux cannettes sortent de la bouchée de canalisation et roulent sur le sol… Ce qui attire l’attention de Will et Barry qui regardent..
Barry : Qu’est-ce que c’est ??
Will : Des bombes fumigènes !!!… Couvre toi les yeux !!
Les deux se couvrent les yeux avant que de la fumée ne s’échappe des deux canettes sous pression…
La fumée ne tarde pas à gagner toute la pièce et empêcher tout le monde de voir, les tirs de fusils s’arrêtent !!… Un groupe de personnes sortent de la bouchée et entrent dans la salle.
Barry : Mais qui…
Will : Je crois que c’est notre homme… Le colonel Lambert !! J’ai bien peur qu’ils ne nous reconnaissent pas…
_ Ouvrez le feuu!!!…
… Les russes viennent aussi de découvrir les nouveaux intrus à travers la couche épaisse de la fumée larmoyante… Mais malheureusement pour eux, leurs ennemis ont des masques à gaz contre.
Les échanges se font… Will et Barry se recroquevillent pour éviter les balles…
_ Repliez vous !!!… Repliez vous jusqu’à la salle de réception !! Vitee !!…
Les russes battent en retraite et s’en vont…
Will se lève : Ne tirez pas !!!… Je vous en prie… ( En couvrant ses narines)
Le colonel se rapproche de lui : Vous êtes qui??…
Will : Je suis l’agent Will Clark et lui ( pointant Barry du doigt)… C’est mon coéquipier !! Nous ne sommes pas vos ennemis …
Le colonel les regarde un moment avant de baisser son arme… Il se tourne vers les autres qui ont aussi leurs armes tendus vers les deux hommes.
Lambert : Ils ont raison, ce ne sont pas nos ennemis… Baissez vos armes.
Les autres baissent leurs armes…
Lambert : Donnez leurs des armes et des masques aussi…Will en prenant un masque : Vous êtes arrivé à temps le ciel soit loué… Nous étions sur le point de nous faire fumer.
Lambert : Quelle est la température ??
Barry en portant son masque : Pour le moment… Ils ont un très gros avantage !! Ils ont tous les autres otages.
Lambert : J’ai envoyé une autre unité pour défendre les otages à la salle de réception… Ils y sont déjà.
Will : Ce n’était pas une bonne idée…
Lambert : Pardon !?…
Will : Vous ne devriez pas lancer cette opération… J’ai bien peur qu’i y ait des blessés…
Barry : Ou plus encore.. des morts !!
Lambert : Hélas… L’ordre de lancer l’assaut ne vient pas de moi, mais de mon supérieur.
Will : Il n’y a pas machine arrière… Nous devons à présent trouver une stratégie pour parer leur attaque. Protéger les otages tout en restant vivant.
Lambert s’approche de Will : D’abord nous sortirons de cette endroit, ensuite j’aurais quelques questions à vous poser… Will !!
Will étonné : D’accord…
Lambert : On y va… Il faut d’abord déguerpir de cette endroit. Vous, passez devant et sécurisez le périmètre…
… Deux policiers sortent pour les devancer, sur le coup plusieurs balles retentissent et les deux policiers s’écroulent sur le sol… Will et Barry se précipitent pour ouvrir le feu !! Deux personnes tombent aussi du côté des Russes pendant que les autres se replient pour disparaitre…
Barry : Saleté de Russe… Ils ne se sont pas retranchés !! C’était juste un moyen de nous empêcher d’être sur nos gardes.
Un des policiers encore vivant essaie de respirer, la balle le fait souffrir… Will et Barry viennent jusqu’à lui.Will : Hé ( en souriant)…
Will le soutien et pose sa nuque sur son genou…
_ J’ai… J’ai mal.
Will : Je sais… ( En regardant sa blessure).
La balle a déchiré une bonne partie de son cou, faisant saigner abondamment… Will essaie de bloquer l’hémorragie avec sa main.
_ Je voulais lui demander en mariage aujourd’hui après le boulot… ( En pleurant)
Will : Tu vas le faire… Ce soir.
_ Vous savez bien que non ( il regarde Will et reste perplexe et raide).
Will le secoue un peu : Il est mort…
Lambert : Allons régler leurs comptes à ces enfoirés !!… Une bonne fois pour toute.
À suivre…
