Littérature

 – LITTÉRATURE : « Malicka », le roman qui vient remettre à jour l’affaire Malicka Bayemi Martin Camus Mimb et Wilfried Etéki

Joseph Cyrille Kemmegne Kouam, journaliste et écrivain, auteur de l’ouvrage MALICKA, s’est inspiré d’une affaire de mœurs qui a défrayé la chronique en 2021 dans la capitale économique Douala, entre une jeune demoiselle, un journaliste et une de ses connaissances pour la production d’un roman qui va paraître aux Éditions Sydney Laurent, en France, en juillet 2022.

« Malicka », un ouvrage de Cyrille Kemmegne

C’est dans un style retranscrit sans pudeur aucune et sans retenue de langage que Joseph Cyrille Kemmegne Kouam, auteur de l’ouvrage « Malicka« , a choisi de présenter au public qui n’attend plus que sa parution du roman sur le marché, pour en découvrir le contenu. « Malicka » parti d’un fait vécu pour devenir un l’ouvrage littéraire, aujourd’hui, est une histoire de viol qui ne ressemble à aucune autre d’après, l’auteur. 

« C’est une folle aventure de sexe tape, retranscrite avec trop peu de pudeur dans un roman qui ne ressemble à aucun autre. L’horrible scène de drogue, suivie d’une partouze hors norme, se déroule au Cameroun, un pays hors du commun, l’on dirait même unique au monde ; un pays qui ne ressemble à aucun autre, parce qu’il marche résolument sur la tête »,

laisse-t-il entendre. 

L’auteur poursuit son propos en indiquant qu’au Cameroun, tout ce qui est interdit sous d’autres cieux, y est permis. Selon Cyrille Kemmegne, tous les Camerounais sont censés ignorer la loi parce que les plus forts, censés protéger les plus faibles, ne sont pas sensés et bénéficient d’une immunité qui ne dit pas son nom, pour gruger les plus faibles. 

Pour le journaliste, écrivain, l’histoire racontée dans l’ouvrage « Malicka » qui va paraître aux Éditions Sydney Laurent, en France dans les tous prochains jours, pourrait donner du tournis à plus d’un. Le romancier a su user des mots pour plonger les lecteurs dans les profondeurs de l’ambiance qui a prévalu pendant tout le temps qu’auraient passé les trois protagonistes. Un moment que l’auteur évoque dans sa présentation comme étant : 

« Des parties de jambes en l’air qui s’en sont suivi par des dégâts collatéraux ».

Cyrille Kemmegne, souhaite non seulement que son ouvrage, face la une des ventes aux Cameroun et en occident, mais aussi, il tire la sonnette d’alarme sur les vendeurs d’illusions qui inondent nos sociétés d’où cette invite au public. 

« Ne pas lire Malicka serait passer à côté d’une occasion exceptionnelle de découvrir à quel point nos sociétés sont bondées de vendeurs de rêves, ces hommes et femmes qui profitent de la naïveté des autres pour se la couler douce et satisfaire leurs fantasmes sexuels en tous genres »,

précise Cyrille Kemmegne.

En outre, l’auteur poursuit la mise en bouche de son ouvrage en indiquant que Malicka ne ressemble à aucun autre roman dans le sens où, il donne les preuves qu’ « après la fête sexuelle, on gratte la tête » et que presque toujours, « après l’amour, c’est le repentir », surtout lorsque l’une des parties a fait usage de drogue pour violer l’autre en bandes organisées. Mais aussi, le repenti intervient souvent après que l’on ait usé et abusé des prérogatives conférées par la loi camerounaise.

Même si l’auteur pense bien faire en mettant sur écrit et sans retenue aucune cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive tant sur le plan de la notoriété, de l’image ou encore sur le plan professionnel des acteurs de cette scabreuse affaire, certains observateurs avertis trouvent ce resurgissement de Cyrille Kemmegne maladroit. C’est le cas de Lino Fabo qui pense que : 

« Les allusions sexuelles avec le personnage central de l’ouvrage « Malicka » poussent à penser à la mésaventure de Martin Camus Mimb dans l’affaire avec la petite Malicka Bayemi. Une mésaventure qui a valu des mois de détention préventive à cette voix du journalisme sportif et a causé son absence au rendez-vous tant attendu de la Can Total Énergies 2021 en terre camerounaise ».

Contrairement à Lino Fabo, cette autre dame, rencontrée dans les artères de la capitale Yaoundé, pense que le choix du titre porté par Cyrille Kemmegne auteur de l’ouvrage n’est pas idoine. 

« Il aurait pu trouver un autre titre à ce livre que « Malicka », à moins que ce soit une production à caractère autobiographique. Si c’est le cas, ceci implique au préalable l’accord de la concernée qui n’est nulle autre que Malicka Bayemi. Je pense que pour aider et prévenir de tels égarements dans l’avenir comme celui de l’affaire Malicka et compagnies, il aurait été plus judicieux de trouver une autre titraille ou un autre personnage pour une meilleure appropriation de la dénonciation ».

Nonobstant ces observations, l’auteur convie les lecteurs qui se comptent par centaines aujourd’hui de découvrir et parcourir les pages rythmées de son roman passionnant, qui fait un zoom sur le fait qu’une aventure amoureuse peut se transformer en une mésaventure.

Raphael MFORLEM

Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page