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CRISE DE LA FARINE DE BLÉ AU CAMEROUN : Les collectivités territoriales détiennent la solution

CRISE DE LA FARINE DE BLÉ

Les collectivités territoriales détiennent la solution

Dans une sortie sur les médias sociaux, le Pr. Tankou, Enseignant-chercheur a la Faculté d’agronomie et sciences agricole (Fasa) de l’Université de Dschang, « le blé est cultivé au Cameroun; le souci, c’est de réussir à produire en quantité satisfaisante pour les millions de Camerounais et le reste du continent ».

Depuis une dizaine d’années, le Pro. Tankou, enseignant/chercheur a la Faculté d’agronomie et sciences agricole (Fasa) de l’Université de Dschang, mène des recherches sur la production du blé dans la commune de Fongo-Tongo, département de la Menoua, région de l’Ouest précisément à 13 km de la ville de Dschang. Les résultats de ses travaux sont concluants, car, le blé pousse et produit avec succès sur les hautes terres de la zone de Fongo-Tongo.

Selon le Prof. Tankou, l’arrondissement du Mayo Moskota (commune de Mozogo) dans le département du Mayo-Tsanaga, Région de l’Extrême-nord plus précisément dans la contrée de Nguetchewé constitue un grand bassin de production du blé. En outre, l’universitaire indiqué que : « Le Cameroun a un sol assez riche pour la culture du blé par les Camerounais ». En implémentant cette culture et en accompagnement les cultivateurs déjà très actifs sur le terrain, le Cameroun pourrait avoir du bon blé complet à petit prix.

Le prof Tankou apporte ces précisions, alors que le Cameroun vit une crise de farine de blé sur le marché. Une situation due à la guerre Russie/Ukraine qui a impacté sur l’importation de la farine de blé donc le Cameroun est dépendant à un pourcentage très élevé. Pour rappel, le Cameroun a importé en 2020, 860 000 tonnes de blé, à hauteur d’environ 150 milliards de FCFA. Cette crise de blé que connaît le Cameroun impacte sur le panier de la ménagère. Celui-ci a vu depuis quelques jours, le grammage de la baguette de pain revu à la baisse et tandis que le coût à connu une augmentation. D’où la nécessité d’agir.

Raphael MFORLEM
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