DSCHANG : Les exploitants des débits de boissons rappelés à l’ordre

DSCHANG

Les exploitants des débits de boissons rappelés à l’ordre

La rencontre entre le sous-préfet et les opérateurs économiques de ce secteur d’activité s’est déroulée le 21 janvier 2021.

Mettre de l’ordre dans le secteur, sujet au centre des échanges entre le préfet de la Menoua et les exploitants des débits de boissons dans la ville de Dschang. En clair, Max Mbella Edjenguelè au cours de la rencontre a souhaité trouver des solutions pour concilier les ambitions des exploitants, avec les désirs des consommateurs et les attentes des populations. La délivrance des autorisations d’exploitation a été évoquée. Une question qui a permis à l’autorité administrative de faire le constat selon lequel : « La compétence de délivrance des licences d’exploitation de débits de boissons, de l’échelon national au niveau de l’autorité administrative locale, a favorisé beaucoup de choses au plan administratif. Mais, il a aussi causé bien de désagréments par ailleurs… ».

Sur la liste des désagréments, l’autorité administrative a énuméré entre autres : l’entretien de la débauche, le défaut de certificat médical, les antécédents judiciaires de certains acteurs, les nuisances sonores diurnes et nocturnes causées par certains débits de boissons dans la ville de Dschang. Autant de fléaux qui minent ce secteur d’activité. Et que Max Mbella Edjenguelé veut éradiquer dans sa ville. Pour ce faire, la tolérance administrative ne sera plus admise.

En outre, une franche collaboration entre l’administration et les opérateurs économiques du secteur doit être établie. Ceci va permettre de concilier les ambitions des exploitants avec les désirs des consommateurs et les attentes des populations riveraines de cet arrondissement.

Gilbert Nzognou, le président régional Ouest de la synergie nationale des exploitants de débits de boissons du Cameroun (Synedebocam) par ailleurs président régional Ouest du centre de gestion agréé (CGA) du Synedebocam a sollicité l’indulgence du sous-préfet dans le contrôle des heures de fermeture des commerces de boissons alcoolisées ou non, pour les opérateurs en possession d’une licence d’exploitation réglementaire. Il invite ses confrères à toujours faire appel aux forces de maintien de l’ordre, en cas d’agissement de personnes suspectes.

Raphael MFORLEM